Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec, 6 novembre 2023 – Le député d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, et la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé, s’inquiètent de l’avenir des médias de la région. Les coupures importantes chez TVA ainsi que la fin de la distribution du Publisac ajoutent à une situation déjà précaire. Si les deux nouvelles ne touchent pas nécessairement l’Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec, la situation des médias locaux est toujours à risque en région.
En effet, depuis plusieurs années, les salles de nouvelle de plusieurs des journaux locaux ont été réduites tout comme celle de certains radiodiffuseurs. « La situation des médias locaux est grave. Pour notre région, les journalistes nous permettent de faire résonner les voix de nombreuses personnes, des élus jusqu’au citoyen. C’est grâce à une information locale, écrite par des gens d’ici pour les gens d’ici, que nous sommes en mesure d’avoir une vie politique, culturelle et sportive active », a fait savoir M. Lemire.
Pour aider les journaux locaux à obtenir une plus grande diffusion, les députés du Bloc Québécois appellent le gouvernement à faire pression sur Postes Canada afin qu’il prenne le relais en acceptant de les distribuer à un tarif préférentiel. « En posant ce geste, Ottawa permettrait à nos journaux locaux de retrouver la possibilité d’aller à toutes les portes de nos régions. L’information est une ressource essentielle et il faut la préserver. C’est une question de démocratie », a souligné Mme Bérubé.
Les deux députés du Bloc Québécois appellent aussi le gouvernement à s’engager dans une réflexion importante, notamment pour soutenir les salles de nouvelles radiophoniques et télévisuelles. Rappelons que le crédit d’impôt pour la main-d’œuvre journalistique exclu ces deux salles de nouvelles ainsi que les médias communautaires. « Actuellement, nos régions vivent certains déserts médiatiques. Des secteurs comme l’Abitibi-Ouest se retrouvent avec peu de visibilité parce qu’il manque de journalistes sur le territoire. C’est inacceptable. L’information est et demeura toujours la seule façon de prendre des décisions éclairées. Les questions difficiles des journalistes, leur enquête, leur présence nous poussent les débats plus loin. La variété des points de vue est aussi plus qu’importante. Nous en appelons au gouvernement à agir dès maintenant avant qu’il soit trop tard. Il faut agir pour sauver notre information locale », ont affirmé les députés.
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