Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, 27 février 2023 – Devant la réalité des résultats de l’étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Montréal et dirigée par l’expert M. Sébastien Sauvé, Mme Sylvie Bérubé, députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou demeure à l’affut dans le dossier de l’eau potable contaminée par des composés perfluorés (SPFA – substances poly- et perfluoroalkyliques) communément appeler polluant éternel en raison de leur résistance.
Rappelons que le 24 avril 2021, le ministère de l’Environnement et le ministère de la Santé publiaient un avis d’intention portant sur la grande classe des substances perfluoroalkyliques et polyfluoroalkyliques. Essentiellement, le gouvernement du Canada affirmait vouloir :
Le 7 février 2023, Santé Canada débutait une consultation publique pour une période de 60 jours visant à obtenir des commentaires afin d’élaborer et de mettre à jour les recommandations pour la qualité de l’eau potable au Canada. En prévision de diminuer l’exposition de la population aux composés perfluorés dans l’eau potable, un nouvel objectif fixé à 30 ng/L est suggéré.
« Malgré les démarches entreprises par le gouvernement fédéral depuis plusieurs années dans ce dossier, aucune réglementation n’est en vigueur », déplore Sylvie Bérubé.
« Même si l’on retrouve des traces de SPFA dans l’eau potable de la majorité des villes québécoises, les résultats n’en demeurent pas moins très inquiétants puisque la concentration retrouvée dans les échantillons de Val-d’Or varie de 35 à 171 ng/L. C’est l’une des concentrations les plus élevées de tout le Québec. Ces contaminants éternels sont potentiellement cancérigènes et peuvent entraîner des répercussions sur la grossesse et le cholestérol. Cette situation m’interpelle davantage considérant que je demeure à Val-d’Or », souligne Mme Bérubé.
Sylvie Bérubé salue les efforts de la ville de Val-d’Or en prenant les devants à la suite des résultats obtenus par l’équipe de chercheurs de l’Université de Montréal.
« Puisque les taux de composés perfluorés étant plus élevés dans l’eau du puits d’appoints, la Ville a pris la décision de cesser son approvisionnement de ce dernier par mesure préventive. De plus, la ville procède à des analyses afin de déterminer la provenance de ces composés de SPFA avant même que la nouvelle norme soit en vigueur par Santé Canada », conclut Mme Bérubé.
– 30 –
Source :
Mélanie Matte
Adjointe de circonscription de Sylvie Bérubé,
Députée Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou
Références 1 : https://canadagazette.gc.ca/rp-pr/p1/2021/2021-04-24/html/notice-avis-fra.html
Suivez-moi