SYLVIE BÉRUBÉ
Députée d'Abitibi—Baie-James—Nunavik—Eeyou

Bloc Québécois

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

Mise à jour économique : Un exercice futile !

Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec, le 22 novembre 2023 – Les députés d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé et d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, sont énormément déçus de la mise à jour économique du gouvernement qui n’a servi que du réchauffé et des demi-mesures pour faire face à la crise du logement.


Les attentes du Bloc Québécois n’ont aucunement été satisfaites par le gouvernement. « Aucun fonds pour l’acquisition de logements par les organismes à but non lucratif. Rien pour aider les organismes en itinérance. Rien pour nos ainés. Rien pour aider nos entreprises en refusant le report du paiement du Compte d’urgence. Bref, le gouvernement ne comprend pas le mot urgence », a fait savoir Sylvie Bérubé.


Selon la Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI), c’est une centaine d’entreprises de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec qui ont déclaré risquer faire faillite sans prolongation du Compte d’urgence. « La pandémie a provoqué des fermetures et les feux de forêt, de l’été dernier, ont détruit une partie de leurs biens. Encore une fois, le gouvernement fédéral oublie les régions! » a réitéré Sylvie Bérubé.


Si le gouvernement débloque des sommes pour l’octroi de prêts à faible taux d’intérêt, ce programme s’amorcera aussi dès 2025-2026. « On est vraiment loin de l’urgence de la situation. Et même si l’on annonce certaines sommes en région, le diable est dans les détails. Trop souvent, depuis que je suis à Ottawa, j’ai vu les programmes qui n’étaient pas adaptés à nos réalités régionales. Construire un 200 logis à Montréal, c’est l’équivalent d’un 6, d’un 8 ou d’un 12 logis en région, mais les programmes ne sont pas adaptés », a signalé Sébastien Lemire.


Celui-ci ajoute aussi que si la réglementation entourant les locations à court terme sur des plateformes comme AirBNB est intéressante, cette mesure touche très peu l’Abitibi-Témiscamingue qui est aux prises avec une crise du logement depuis fort longtemps.


« D’ailleurs, le manque de logement existe depuis des années, mais la crise actuelle s’intensifie et les demandes croissent avec l’inflation. Présentement, la situation explose et quand verrons-nous la construction de ces logements? Conséquemment, une grande majorité des locataires sont touchés par la crise, mais les ainés sont davantages affectés par cette crise du logement et le gouvernement fédéral n’accepte pas de les aider dès l’âge de 65 ans ni de hausser leur pension de la vieillesse, » a stipulé la députée d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé.


Ottawa a aussi servi d’autres mesures réchauffées sur le plan de l’inflation, misant sur un renforcement de la Loi sur la concurrence. « Ce sont des mesures déjà annoncées qu’on nous sert à nouveau. Les changements souhaités à la Loi sur la concurrence sont les bienvenues, mais ils arrivent bien trop tard. Le mal est déjà fait dans le secteur de l’épicerie. En ce qui a trait au droit à la réparation, c’est un projet de loi qu’on travaille depuis longtemps au Comité de l’industrie et de la technologie », a rappelé le député d’Abitibi-Témiscamingue. Si certaines mesures comme l’enquête sur les frais d’itinérance à l’international pour les services mobiles ou la réduction de frais bancaires sont un pas dans la bonne direction, les résultats ne seront pas encore connus. « Même la charte hypothécaire canadienne n’est pas une nouveauté. Plusieurs des points se retrouvent déjà dans les possibilités pour les banques », a signalé Mme Bérubé.


L’augmentation du crédit d’impôt pour les médias (de 25 à 35%) et la nouvelle prestation pour l’assurance-emploi pour les parents qui adoptent des enfants sont quelques points à souligner dans ce budget. « Une mise à jour économique, ça sert à faire le portrait de l’évolution de la situation économique depuis le budget et annoncer des solutions aux urgences connues. Cet énoncé n’aborde pas les nombreux changements et ne règle rien. Il s’agit donc d’un exercice raté, au point où l’on se demande pourquoi le gouvernement Trudeau a procédé à cet énoncé. Grâce aux libéraux, ça ira plus mal avant d’aller mieux », ont conclu les deux députés.


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